La démarche du Pays Barrois

L’élaboration du SCOT du Pays Barrois intervient dans un contexte législatif nouveau, à la suite des Lois « Grenelle 1 » et « Grenelle 2 », mais également de la Loi de Modernisation de l’Economie (LME) et de la Loi de Modernisation de l’Agriculture et de la Pêche (LMAP), qui créent une nouvelle génération de SCOT.

Les débats et réflexions engagés par les élus ont fait apparaître la nécessité pour le territoire de s’engager dans un mode de développement différent. Le territoire du Pays Barrois souffre en effet d’un déficit d’attractivité résidentielle et est durement impacté par les effets de la désindustrialisation et de la crise économique ; enfin, ses espaces ruraux doivent se réorganiser face aux évolutions des modes de vie et de la présence des services publics.
Le SCOT constitue l’occasion de construire une nouvelle stratégie pour répondre à ces problèmes, et d’inventer un nouveau mode de développement à la fois attractif et respectueux des principes du développement durable.

Au travers des phases de l’évaluation environnementale, de l’évaluation de la consommation d’espaces, de l’évaluation des choix fondamentaux du SCOT et de leur localisation, il exige, plus encore que par le passé, une cohérence stratégique forte.
La démarche actuellement en cours est basée sur trois objectifs :
•    construire une organisation territoriale plus efficace, répondant mieux aux attentes de la population,
•    préserver et valoriser l’atout environnemental au service d’un nouveau développement,
•    recréer une dynamique économique pour créer de l’emploi et relancer la dynamique territoriale,

La mise en œuvre de ces orientations devra s’effectuer dans un souci de cohérence, qui permettra de concilier les différentes dimensions du développement du territoire :
•    Le développement économique doit se faire dans l’idée qu’il s’agit aussi d’attirer de nouveaux résidents sur le territoire, qui seront sensibles à la qualité des paysages, à l’identité des lieux, à la qualité de vie. Par ailleurs, il devra valoriser les ressources locales, par exemple les productions agricoles ou les énergies renouvelables… raison de plus pour prendre en compte ces différents sujets de manière globale.
•    L’organisation territoriale devra être pensée dans une double perspective : servir de point d’appui à la population, et notamment aux nouveaux actifs qui pourraient venir rejoindre le territoire (avec des besoins en cadre de vie préservé, mais aussi en services, en culture, en loisirs…) ; tout en préservant et valorisant un atout environnemental fragile mais essentiel pour l’image et la dynamique du territoire.
•    Enfin, la valorisation environnementale ne doit pas se faire uniquement dans une logique de protection, mais être considérée comme un outil au service de l’attractivité du territoire, et comme vecteur de création de nouvelles activités.